Zwingenberg- Reims Étape du 29 juillet

, par Sur Les Pas d’Iga

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453 km. L’hébergement de la veille à l’auberge de jeunesse de Carl Ulrich a été retenu par nos amis allemands (Rosemarie et Horst, Regina et Rolf). Ces deux couples se sont rencontrés pour la première fois à la Gouerie chez Jean Paul début septembre 2010. Ils se sont liés d’amitié et hier soir, RoseMarie et Horst ont dormi chez Regina et Rolf à Reinheim (25 km environ de l’auberge).
Ce matin, nous n’avons pas grand appétit. Le repas d’hier soir, offert par nos amis, était très copieux.
Une promenade dans le village (le plus vieux de la région de Hesse) nous a permis de faire une pause entre le plat de résistance et le dessert. De nombreuses maisons à colombage sont nichées dans une petite vallée encaissée pleine de verdure. Nous avons manqué de temps, au regret de tous pour approfondir la découverte de ce bourg très coquet dans un cadre boisé magnifique. Il bénéficie aussi d’un climat très doux. La végétation y est en avance sur le reste de la région. On y cultive la vigne pour y faire du vin blanc.
Ce matin, en attendant le petit déjeuner, un employé de l’auberge a offert à Nicole un trèfle à quatre feuilles. Elle en cherchait un depuis le début du voyage. Quelle bonne aubaine mais hélas, il n’y en avait qu’un seul. Cet homme désirait communiquer avec tout notre groupe mais la compréhension de l’allemand ralentissait beaucoup le dialogue. Deux minibus, immatriculés en Pologne, ont éveillé notre curiosité. Renseignements pris, nous apprenons que ce sont des ouvriers polonais venus travailler pour une droguerie et logeant à l’auberge.
Nous allons prendre ici notre dernier petit déjeuner pantagruélique.
Nos amis allemands sont venus nous dire au revoir avant le départ afin de partager encore quelques instants d’échanges. Nous en profitons pour renouveler notre invitation de début mai 2012 pour une promenade avec eux sur le chemin des douaniers en Bretagne.
Le départ se fait vers 9h30 sur les autoroutes allemandes. Après une heure de route, nous retrouvons des vignes. Éoliennes, champs de panneaux solaires ainsi que lignes à haute tension jalonnent le paysage.
Puis nous quittons les autoroutes pour nous rendre sur les traces d’Iga et des vélos à Hohenöllen. Un autre visage de l’Allemagne s’offre à nos yeux : petit village entouré de verdure avec maisons aux toits de tuiles dans les vallées.
A trois kilomètres du bourg, quelle grimpette ! En effet Hohenöllen veut dire village sur la colline. Une pause-café s’impose près de l’endroit où ont dormi nos marcheurs en 2005 et nos cyclistes en 2008 (le Grill Hutte).
Ensuite, nous avons rencontré monsieur le Maire qui avait bien reçu notre courrier. L’invitation pour mai 2012 a été rappelée. Il a déjà réfléchi avec les habitants au moyen de transport qu’ils retiendront pour venir nous voir (bus ou train). Pour un coût un peu moins élevé, nous lui signalons la possibilité de voyager avec Eurolines. Des contacts seront repris en septembre 2011. Malheureusement, nous n’avons vu aucun magasin pour qu’Éliane dépense ses derniers euros allemands avant l’entrée en France (rire).
Nous continuons la route sur une crête, nous découvrons un petit village dans un écrin de verdure.
Une grosse averse orageuse nous surprend avant d’arriver à Sarrebrück. La frontière est passée à 14h. Nous sommes en France et naturellement, il est un peu tard pour déjeuner. Il n’y a plus de choix dans le premier restaurant où nous nous sommes posés. Nous abandonnons donc toute idée de restaurant. Avec quelques restes et l’achat de sandwiches pour certains, l’affaire est dans le sac. Tout va très bien, madame la Marquise. On déplore un tout petit rien. Jean Marc s’est blessé. Il est soigné dans les règles de l’art : petit bisou sur la blessure au doigt, désinfectant, pansement puis une sucette Chupa pour le consoler. Nous sommes au top.
Sinon la route continue vers Reims avec cette fois des arrêts au péage. Nous avons doublé un car tchèque venant de Plzen.
Une petite blague de notre chauffeur : en Champagne, il n’y a même pas de bouchons, ils les ont tous fait sauter.
Aux abords de Reims, les ronds-points sont là pour réduire la distance entre les deux camions, le premier va faire un tour gratuit et tout rentre dans l’ordre.
Ce soir, nous sommes hébergés au Centre International de Séjour à 10 min à pied de la cathédrale.
Avant d’aller manger au restaurant « le Gaulois » (pour notre retour, il est bien nommé !), nous admirons la façade de cette cathédrale gothique.
Sur les conseils de Rosemarie, nous cherchons la plaque qui commémore l’accord de paix entre l’Allemagne et la France signé en 1962 par De Gaulle et Adenauer. Il est tard, nous rentrons dormir.

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